La présence de policiers étrangers à Paris, notamment espagnols, qataris, allemands et anglais, peut surprendre. Cependant, ces 1750 forces de l’ordre internationales viennent en renfort pour soutenir leurs homologues français et assurer le bon déroulement des Jeux Olympiques.
Là n’est pas le sujet. Un tel dispositif est tout à fait normal pour un pays hôte d’un événement de cette envergure. Cependant, toute l’attention pourrait être dirigée vers la demande émise récemment par le Royaume-Uni dans le cadre de cette intervention.
En effet, le Royaume-Uni a demandé à Gérald Darmanin que leurs policiers sikhs et musulmans, venus en renfort à la demande de la France pour sécuriser les JO de #Paris2024, puissent porter leur dastar (turban porté par les hommes de confession sikh) et leur voile. Et sans surprise, Gérald Darmanin, fidèle à ses idéologies enrobées d’intolérance, n’aurait pas émis d’avis favorable. « En France, les policiers ne portent pas de signes religieux, même lorsqu’ils travaillent sur le sol français », explique une source de la Place Beauvau (Via Le Parisien).
Ne serait-il pas utile de rappeler que ces policiers interviennent en France à la demande de cette dernière et n’ont absolument aucun impératif pour une telle intervention? Il aurait de ce fait été plus judicieux de les laisser se conformer aux exigences vestimentaires de leur propre pays et concentrer les efforts sur leurs interventions et leur travail sur le terrain, qui, lui, doit se conformer aux dispositions françaises.
La Grande-Bretagne, ayant comme valeurs la diversité et l’inclusion, se retrouve face à une institution obstinée dans son intolérance, même lorsqu’elle est elle-même demanderesse et dans le besoin.
Est-ce vraiment ainsi que la France veut se présenter sur la scène mondiale, en particulier lors d’un événement censé symboliser l’unité et la paix ?
En collaboration avec RANDON Brinda (Rasmalai).