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Qui est Atlee, le prince du masala tamoul ?

Avec à l’affiche de supers stars tels que Shahrukh Khan, Nayanthara, Deepika Padukone ou encore Vijay Sethupathi, qui est le réalisateur du filmJawan paru en septembre dernier et qui a été l’un des plus gros succès commerciaux de l’année ? Lisez la suite de cet article pour tout savoir sur Arun Kumar aka Atlee !

Les débuts du réalisateur

Arun Atlee Kumar est né en Septembre 1986 à Tiruparankundram dans le Tamil Nadu. Il grandit, à Chennai, dans une famille de la classe moyenne. Très vite, son attrait pour le cinéma se révèle. Et comme tout tamoul passionné de cet art, il devient un fan inconditionnel des supers stars Rajinikanth et Kamal Hassan.

Il poursuit alors des études de communication visuelle à la Sathyabama University. Il réalise quelques courts métrages de fin d’étude. L’une de ses créations nommée Muggaputhagam a d’ailleurs reçu d’importantes récompenses.

Atlee débute dans l’industrie en devenant assistant-réalisateur auprès du grand cinéaste tamoul S.Shankar. Celui-ci constitue une grande source d’inspiration pour son cinéma. Auprès de son “gourou”, sur les plateaux de tournage de Enthiran et Nanban, il acquiert toutes les bases nécessaires pour créer un bon film tamoul populaire.

La grandeur visuelle, le message social et des acteurs principaux charismatiques.

Atlee se lance donc dans la réalisation, en 2013, avec Raja Rani. Une romcom dramatique qui réunit dans les rôles principaux les stars tamouls de l’époque Nayanthara et Arya.

Le film est aussitôt devenu un succès au box office ! Avec 84 crores de recettes, Raja Rani est resté populaire auprès du grand public pour ses personnages principaux touchants et sa façon moderne de traiter les relations amoureuses. Pour son tout premier métrage, le réalisateur a ainsi été récompensé d’un Vijay Award du meilleur réalisateur.

Sur la route du succès

Fort de ce premier succès, Atlee entame l’écriture de Theri. Cette fois-ci, le réalisateur s’attaque à un genre qui deviendra sa signature : les gros blockbusters d’action. Pour ce nouveau projet, Atlee trouve directement la star de son film. En effet, après l’énorme succès de Raja Rani, l’acteur Vijay a fait part de son vif intérêt à travailler avec le nouveau venu de l’industrie.

C’est ainsi que la réalisation de Theri débute en juin 2015. Et, malgré quelques difficultés logistiques de tournage et une grève de la FEFSI (Fédération des employés du cinéma de l’Inde du Sud), Theri sort en avril 2016 dans les salles indiennes. Ce dernier devient ainsi le plus grand succès commercial de l’industrie tamoul de l’année 2016 et surtout un des métrages les plus iconiques de la filmographie de l’acteur Vijay.

Ce succès retentissant a amené le duo Atlee-Vijay a travaillé ensemble à encore deux autres reprises. Ainsi, on a pu voir Mersal (sorti en 2017) puis Bigil (en 2019), de totales réussites au box-office.

Mais quelle est la recette d’une telle réussite ?

La “pâte Atlee” peut être résumée comme ceci : des musiques entraînantes et énergiques, des moments d’émotions intenses et marquants, et enfin des histoires populaires qui touchent le public. Force est de constater qu’Atlee a bien compris ce qui fait le succès des films kollywoodiens. Et même s’il possède un style assez stéréotypé du genre, il est parvenu à le mettre au goût d’aujourd’hui. 

Premièrement, la musique et les numéros de chorégraphie ont une place centrale dans ses longs métrages. En effet, Atlee s’est toujours associée aux compositeurs phares de l’industrie que sont AR Rahman et GV Prakash Kumar. 

Demandez à un fan de films tamouls le top 3 de ses chansons préférées et un titre des films comme Mersal ou Theri s’y trouvera très certainement. Les albums créés pour ces films sont des classiques ! Et assorties à ses musiques, on retrouve des séquences de danse très bien mises en scène.

Évoquons également un autre point, les films d’Atlee sont le parfait exemple d’un mélange entre action, comédie et émotion. Le cinéaste cherche à ce que les spectateurs s’identifient au maximum aux personnages et à leur histoire. Pas de subtilité dans ses métrages. Seulement des histoires populaires pouvant être comprises par tous. Ainsi, on assiste souvent au phénomène du héros principal en sauveur se battant pour la bonne cause et surtout pour sa famille.

Malgré tous ces aspects positifs, Atlee est souvent critiqué pour n’être qu’un “copieur” de ses prédécesseurs. Et surtout de se reposer essentiellement sur la notoriété de ses acteurs.

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