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Pakistan : vers une coalition sans Imran Khan, pourtant en tête

Imran Khan

L’ex-premier ministre a félicité les électeurs pour leur victoire dans les élections, tandis que le chef de l’armée pakistanaise a appelé à mettre fin à l’«anarchie» politique. La situation politique au Pakistan s’annonce plus chaotique que jamais !

Victoire Anticipée pour le PTI

Les partisans d’Imran Khan, actuellement en détention, semblent être en tête pour remporter la majorité des sièges après les élections législatives au Pakistan. Malgré la répression, leur parti, le Pakistan Tehreek-e-Insaf (PTI), a dépassé les attentes avec au moins 99 sièges pour les candidats indépendants qu’il soutient, selon un décompte récent. La Ligue musulmane du Pakistan (PML-N) de Nawaz Sharif, longtemps favorite, se retrouve derrière avec 71 sièges, tandis que le Parti du peuple pakistanais (PPP) de Bilawal Bhutto Zardari dépasse également les prévisions avec 53 sièges.

Une vidéo générée par l’intelligence artificielle (IA) a été diffusée par le parti d’Imran Khan, le montrant revendiquer la victoire. Il avance que selon des sources indépendantes, ils auraient déjà remporté 150 sièges à l’Assemblée nationale avant toute manipulation électorale.

Violences et Contestations éclatent au Pakistan

Les trois principaux blocs devront maintenant négocier des alliances pour former un gouvernement. Bien que la PML-N semble bien placée pour réussir, toutes les options restent ouvertes. Les violences post-électorales ont déjà éclaté, notamment dans le fief du PTIdeux partisans ont été tués et 24 blessés lors d’émeutes. Les électeurs d’Imran Khan estiment que leur victoire a été volée et les retards dans le dépouillement n’ont fait qu’ajouter à leurs soupçons de manipulation.

La campagne électorale a été entachée d’accusations de fraudes pré-électorales, notamment avec l’exclusion d’Imran Khan, condamné à trois longues peines de prison. Les États-Unis et le Royaume-Uni se sont dits préoccupés par le déroulement des élections. En dépit de la détérioration économique sous sa gouvernance, l’ancien joueur de cricket continue de défier l’establishment et conserve sa popularité.

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