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Deepfake de Rashmika Mandanna : arrestation du responsable

En novembre de l’année dernière, une vidéo deepfake générée par intelligence artificielle (IA) mettant en scène l’actrice Rashmika Mandanna a fait surface en ligne, déclenchant des discussions intenses sur la sécurité numérique. La vidéo virale présentait une femme ressemblant à l’actrice Rashmika, entrant dans un ascenseur vêtue d’un maillot de bain noir.

La vidéo a rapidement circulé, et plusieurs utilisateurs des réseaux sociaux ont confirmé qu’il s’agissait d’un deepfake. Selon la police, au cours de l’enquête, plus de 500 comptes de médias sociaux liés aux présumées vidéos de deepfake ont été analysés au sein du Cyber Lab.

L’individu arrêté, originaire du district de Guntur dans l’Andhra Pradesh, est diplômé en digital marketing (B-Tech) d’un collège d’ingénierie réputé de Chennai. Hemant Tiwari, commissaire adjoint de police de l’unité IFSO, a révélé que Naveen gérait une page de fan pour Rashmika Mandanna et avait créé deux autres pages de fan pour deux autres célébrités notables.

Un responsable de la police a déclaré que le jeune homme de 24 ans a été pris de peur en apprenant que ses vidéos avaient provoqué une controverse nationale.

Après une analyse minutieuse et l’interrogatoire des personnes suspectées, le compte de l’auteur présumé a été finalement localisé sur Instagram. Les enquêteurs ont découvert que la vidéo originale d’une jeune femme britanno-indienne avait été publiée le 9 octobre 2023, et la vidéo deepfake avait été diffusée le 13 octobre 2023.

Suite à l’identification du suspect, une équipe s’est rendue à Guntur, où ils ont localisé Eemani Naveen. Celui-ci a avoué son crime, affirmant être un fan de l’actrice et gérer sa page de fan.

Cette affaire soulève des préoccupations majeures quant à la sécurité numérique et à la propagation des deepfakes, illustrant les défis auxquels sont confrontées les personnalités publiques dans l’ère numérique. L’histoire continue d’évoluer alors que les autorités prennent des mesures pour lutter contre de telles manipulations technologiques.

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